Traitement : corticothérapie prolongée

Le bilan comporte également des éléments cliniques (recherche de facteurs de risque de fractures, ulcère gastroduodénal, infectieux, cardiovasculaire, psychiatrique ; poids, IMC ; pression artérielle) et paracliniques (ostéodensitométrie si risque ou corticothérapie prolongée).

La société française de rhumatologie et le groupe de recherche et d’information sur les ostéoporoses (et la HAS) recommandent de corriger d’éventuelles carences en calcium et en vitamine D (pas de supplémentation systématique : pour le calcium, il faut viser 800-1200 mg/j avec 4 produits laitiers par jour ; une supplémentation accrue pourrait être associée à un sur-risque cardiovasculaire, notamment chez les femmes âgées). La prévention par bisphophonate est à introduire d’emblée après 50 ans en cas de corticothérapie > 7,5 mg/jour pendant plus de 3 mois (car la perte osseuse est rapide sur les 6 premiers mois).

La sérologie anguillulose peut être utile en cas de doute. En pratique, avant toute thérapie immuno-suppressive si séjour en zone tropicale même plusieurs décennies avant, il faut prescrire systématiquement une cure d’ivermectine préventive (4 comprimés de 3 mg chez l’adulte en 2024) pour éviter la forme disséminée (anguillulose maligne). Les zones tropicales concernées (endémiques pour l’anguillulose) sont notamment en Afrique, aux Antilles, en Amérique centrale et en Amérique du Sud, dans la région de l’océan Indien et en Asie du Sud-Est — 30 à 60 millions de personnes sont concernées dans le monde. Dans un contexte d’asthme hyperéosinophilique, le déparasitage est pratiqué de façon assez systématique et large de type ivermectine + albendazole.

On ajoutera B42 si réalisation des sérologies VIH.
On ajoutera B140 si réalisation de la sérologie VHB.
On ajoutera B43 si réalisation de la sérologie VHC.
On ajoutera B60 si réalisation de la sérologie strogyloïdes.